Sa dernière année de lycée, il avait tout fait pour que cette année soit magnifique, même inoubliable. Les examens de fin d'années venait juste de prendre fin, Loucas avait le choix entre mille et une fête, il faut dire qu'il était l'un des garçons les plus populaires de l'établissement scolaire en tant que Capitaine de l'équipe de football et d'avoir été "élu mec le plus sexy de l'équipe". Une des fêtes avaient lieu dans un vieille entrepôt, sous les radars des parents et des autorités. "Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée Loucas." "Isabel, hier toi et moi avons été à la soirée du lycée, ton idée. Ce soir, c'est donc mon tour de choisir !" "On pourrait peut-être faire autre chose... Dans un endroit plus intime." Loucas embrassa la nuque de la belle blonde tout en murmurant. "Ne t'inquiète pas, on aura tout le temps d'être dans un endroit intime après cette fête." La jeune femme le repoussa doucement avant de lui faire signe en direction de la porte. "Il faut que je me change." Le jeune homme soupira avant de s'allongeait sur le lit de la belle. "C'est pas comme si j'avais jamais vu ce qu'il y a sous les vêtements." "Mes parents sont à la maison." "Alors il va falloir être silencieux !" Sa soirée avait bien commencé et en descendant de voiture, Loucas ne comptait pas s'arrêtait en si bon chemin. "On pari sur la sécurité ma belle." Isabel tendit la main et le jeune homme y déposa les clés de voitures. Il savait parfaitement qu'il allait beaucoup boire, lui et Isabel avait fait un pacte, deux ans plus tôt alors qu'ils commençaient à sortir ensemble, s'il buvait il ne prenait pas le volent. La sécurité avant tout. La fête battait son plein, Loucas entamait une nouvelle bière lorsque l'atmosphère changea, l'air devenait lourd, irrespirable, quelques personnes commençaient à bougé dans tout les sens. Isabel lui attrapa la main, Loucas vit la jeune femme dire quelques choses, mais ses paroles se perdirent dans la pièce au moment où il y eu les premiers cri. La panique gagna rapidement les adolescents, les premières bousculades commencèrent en même moment où Lucas entendit les premières sirènes. Ils n'avaient plus qu'une dizaine de pas à faire et ils seraient à l'air libre. Enfin, il respirait. Il. Il était seul. Isabel. Elle avait du lâchait sa main. Ou bien est-ce lui ? Peut-être qu'il n'avait pas assez serré la main. Il courut vers l'entrée de l'entrepôt, mais un pompier présent sur place l'arrêta. "Arrête toi là fiston !" "Ma copine est à l'intérieur ! Elle me tenait la main, mais elle est pas là. On a du se perdre." Le pompier ne l'écoutait déjà plus et transmettait des ordres aux agents sous ses ordres. Quelques secondes plus tard, un pompier sortie du bâtiment avec Isabel, Loucas la serra dans ses bras. "Désolé. Je te demande pardon. J'ai cru que..." "J'ai rien. Je vais bien." Loucas ne parvenait pas à rompre le contact qu'il avait avec elle à cet instant. Il se mit la promesse de ne plus jamais laisser quelqu'un derrière lui, plus jamais.

Lorsqu'il se réveilla, Loucas sentit un poids sur son bras, signe qu'il n'avait pas passait cette nuit seul, mais il ne se souvenait pas de tout les détails. Il avait passé sa nuit dans un bar à suivre un match de hockey, là-bas, il avait fait la connaissance d'une belle jeune femme, ils avaient bu de la bière ensemble et avaient débattu sur le sport une bonne partie de la nuit et avaient fait l'amour l'autre partie. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il vu que la jeune femme commençait elle aussi à ouvrir les yeux. "Salut, tu as bien dormi ?" "Oui... Oui et toi ?" "Oui. Tu veux du café ?" "Oui pourquoi pas." La jeune femme suivi Loucas jusqu'à la cuisine et observa la pièce du coin de l'oeil. "Lait et sucre ?" "Pas de lait, mais du sucre." Loucas attrapa la boite de sucre et consulta rapidement l'heure. Il allait être en retard pour son service s'il ne partait pas dans dix minutes. "Ecoutes, il faut que j'aille au travail, mais si tu veux on se voit un peu plus tard ?" "Moi aussi il faut que je parte. Hum... Donne moi ton portable." Loucas attrapa le téléphone et le tendit à la belle brune, elle y entra son numéro et avala une gorgée de café avant de laisser la tasse sur le plan de travail. "Bonne journée." "Toi aussi." Il entendit la porte ce claquait en observant le téléphone, il eu un léger sourire avant de se mettre en route pour la caserne. "En retard Casey." "Ouais, ouais, je vais au vestiaire." Le jeune homme se changea rapidement et prit place avec ses collègues dans la cuisine de la caserne et chacun d'entre se mit à avoir différentes activités. "Raconte-nous un peu Casey, la petite du bar d'hier ! Comment la situation à terminée ?" "La situation ? Elle a terminée chez moi !" Les hommes autour de la table rirent alors que Loucas jetait un coup d'oeil à l'heure. Valentina lui avait fait un drôle d'effet et il avait hâte de la revoir. Il dû se retenir toutes la journée avant de prendre le téléphone pour faire son numéro, ses collègues avaient d'ailleurs prit beaucoup de plaisir à le voir dans cette impasse. C'est à la fin du service qu'il appela la belle brune, le téléphone sonna à plusieurs reprises avant qu'une voix d'homme ne décroche. "Allo." "Bonjour. Euh. J'aurais voulu avoir Valentina, c'est bien son numéro ?" "Désolé, mais je ne connais pas de Valentina, il doit s'agir d'une erreur." "Désolé du dérangement." Toute la caserne rigola avec cette histoire pendant une dizaine de jours.

"On remballe les gars. Bon boulot." Loucas et les autres pompiers venaient juste d'intervenir sur une accident de voiture, ils avaient pu extraire in-extremis le couple à l'intérieur. "Et dis-moi ce mec mignon, celui du match de hockey ?" "Quoi ? Avec c'est mauvais goûts en équipe de hockey je ne pouvais pas le revoir !" "Alors une nuit est c'est tout ?" "Il a eu des propos vraiment insultante contre mon équipe de hockey, alors il a eu un mauvais numéro." "C'est pas sympa. Il était mignon en plus !" "Je suis d'accord avec ton amie." Valentina et l'autre jeune femme se retournèrent vivement et toutes les deux détaillèrent Loucas. "Je te laisse." "Salut Loucas, ça va ?" Le jeune homme eu un sourire, en observant Valentina il avait prit conscience de plusieurs points. Le premier point, la belle demoiselle portait un uniforme de la police, elle faisait donc partie des forces de l'ordre. Le second points concernait la jeune femme en elle même et son caractère, elle ne semblait pas gênée par la situation, bien au contraire, elle avait l'air de prendre cela au second degré. "Je suis désolée." "Je te crois pas." "Vraiment ?" "Vraiment. Mais, tu peux te faire pardonner." "Vraiment ? Et comment ?" "Un dîner, chez toi, tu cuisines." "Vraiment ?" "Oui, vraiment." "Après tout, pourquoi pas ?" Il n'avait pas cru qu'elle dirait oui aussi facilement, pourtant il se trouvait belle et bien devant sa porte d'entrée à attendre qu'elle daigne lui ouvrir la porte. Il avait dix minutes de retard, mais c'était une raison pour le faire attendre si longtemps ? "Qu'est-ce que tu fais là toi ?" "On dine ensemble ce soir. Tu cuisines, non ?" "Mince, entre." La jeune femme lui donna un sac de course qu'elle tenait et il la suivit jusqu'à la cuisine, elle attrapa une casserole sous l'évier et la remplit d'eau avant de la mettre sur le feu ainsi qu'une poêle, elle jeta deux steak dedans. "J'ai besoin d'une douche. Je reviens." La jeune femme quitta la pièce et cria de sa chambre ou de la salle de bain. "Surtout ne touche à rien." Loucas observa l'eau entrain de bouillir et l'huile de la viande crépitait dangereusement. "Tu fais souvent ça ?" Sous l'eau, la jeune femme ne semblait pas se soucier de la cuisine. "Je me souviens maintenant, je suis déjà venu ici. Pour le boulot. Valentina, tu vas mettre le feu à cette cuisine." "Mais non. Je fais souvent ça et j'ai jamais eu besoin des pompiers." "Quelle chance ! Jolie serviette." "Merci. Je me change et je t'invite au resto." "Pas question. Si tu veux je t'aide avec le repas, mais on reste ici." "Si tu veux, regarde dans le placard et fais ce que tu peux. J'arrive dans cinq minutes." Lorsque Valentina retourna dans la cuisine, Loucas avait déjà commençait à préparer le poulet et une sauce frémissait légèrement sur le feu. Les morceaux de poulet furent rejoint par du jambon râpé dans la poêle et le jeune homme mélangea le tout. "Tu as de la noix de muscade ?" La jeune femme lui désigna le placard au dessus de l'évier et s'approcha d'un autre pour prendre de quoi mettre la table. Une demie-heure plus tard, les deux jeunes gens passèrent à table. "Est-ce que tu as du vin ?" La jeune femme disparu de la table et revins avec une bouteille de vin rouge dans les mains. Loucas sourit et déboucha la bouteille qu'elle lui tendit. "Tu es plutôt doué." "Je suis doué pour plein de choses !" "Prétentieux." Pendant le dîner, Loucas et Valentina apprirent à faire un peu mieux connaissances l'un avec l'autre. "C'est quoi le dessert ?" "J'ai vu des fruits, de la crème chantilly. Qu'est-ce que tu as d'autres ?" "Toi."


"Non, mais vous avez vu cet imbécile. Si les gens faisaient bien plus attention à leurs actes et auraient bien moins besoin d'intervenir." La plupart des pompiers présent dans le camion acquiescèrent, les conversations allaient bon train. Loucas se massa doucement l'épaule droite. "C'est encore douloureux lieutenant ?" "Non, une habitude. Tout est parfait dans le meilleur des mondes." Son collègue eu un léger sourire avant de poursuivre une conversation sur les agissements non citoyens de la population. Loucas repensa à l'accident qu'il avait eu deux mois plus tôt. Il y avait eu un incendie dans un entrepôt et une petite explosion lui avait fait perdre l'équilibre. Il était rudement tombé sur le côté et son épaule avait bien morfler. Le médecin lui avait donné un traitement adéquat et il avait dû faire plusieurs radio, mais tout cela était derrière lui, il le savait parfaitement. Fort heureusement pour lui, un coup de klaxonne le sortie de ses sombres pensées. Il sourit et passa son bras pour la fenêtre ouverte. "Bonjour mademoiselle." "Salut !" Avant même d'en dire plus, Loucas se jeta presque au sol sous les regards surprit de ses collègues. "Elle m'a vu ? J'en suis presque certain." "Qui ?" "Ma belle-mère. Comment je peux faire pour tirer le meilleur parti de ce camion si elle est là !" "Ne t'inquiètes pas. On te soutiens auprès de ta petite femme." "En parlant de petite femme, vous en êtes où de cette histoire de mariage ?" "Nul part les gars. Vi et moi avons tout le temps. Mais, mes beaux-parents pensent qu'après trois ans de vie commune il faut vraiment qu'on passent devant le maire." "Ne fais surtout pas ça mon pauvre !" "Il a raison, après le mariage il y a une autre étape. Les enfants." "Nos carrière professionnel nous prennent bien trop de temps. Puis on est jeune, on veux pas d'enfants tout de suite. Plus tard. Bien plus tard." "Tu as le temps mon vieux. Déjà que tu as une relation sérieuse et stable." "Faites que ma belle-mère n'apprenne jamais ma vie de débauche, sinon, je passe au confessionnal." C'est en riant que le jeune homme descendit du camion et quitta sa tenu d'intervention. Il salua d'autres de ses collègues et se dirigea vers son vestiaire, il attrapa une boîte de comprimés et avala une gorgée d'eau avec deux pilules. Son traitement avait officiellement prit fin quinze jours plus tôt, mais la douleur de son épaule lui lançait de temps à autre. Le jeune homme avait donc prit la décision de continuer son traitement sans rien dire à personne.